Pulsy, GRADeS du Grand Est : l'humain avant tout

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Pulsy, GRADeS du Grand Est : l'humain avant tout

Pulsy, GRADeS du Grand Est :  l'humain avant tout

Pulsy, c’est le nom donné au GRADeS (Groupement Régional d’Appui au Développement de la e-Santé) du Grand Est. Ces structures, instaurées par le ministère des Affaires sociales et de la Santé en janvier 2017, ont pour but d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie régionale d’e-santé. Mais au-delà de l’aspect purement numérique, l’humain doit avoir une place centrale. C’est la conviction de Pulsy et de ses membres, qui déclinent cette philosophie à toutes les strates de décision.

ALLER AU-DELÀ DES OUTILS

 

Grâce aux progrès du numérique, la santé franchit depuis une petite décennie un nouveau cap. Plus performante, plus personnalisée, plus préventive et prédictive... Les bénéfices pour le patient sont nombreux. Le mouvement, d’abord entamé de manière disparate, a souvent été enclenché par des initiatives locales et isolées. En quelques années il s’est fortement structuré jusqu’à atteindre aujourd’hui une nouvelle maturité.

Pour accompagner cette transition, l’instauration de GRADeS a été nécessaire afin d’harmoniser les pratiques et d’unifier les modèles. Mais pour favoriser l’adhésion, Pulsy s’est donné un mot d’ordre : mettre l’humain au cœur des échanges pour créer du lien et de la proximité. Être à l’écoute et accompagner les membres et les acteurs de santé du Grand Est. La raison ? Parce que l’outil numérique sans lien avec l’humain n’a aucun sens.

Comme tous les GRADeS, les missions de Pulsy sont larges. Par le biais du numérique, Pulsy doit améliorer la qualité des soins, le respect de la sécurité et de la confidentialité des données de santé et le développement des usages de services numériques de santé dans sa région. Les grands dossiers de la structure s’articulent autour de thématiques comme la coordination, l’e-parcours, le dossier communicant de cancérologie, l’imagerie, l’orientation des patients, les urgences, la sécurisation et la fiabilisation des échanges interprofessionnels, la télémédecine...

Pour tous ces aspects, Pulsy cherche à mettre en place une grande proximité avec ses membres et autres acteurs de la santé de son territoire. Apporter des solutions en cohérence avec les besoins du terrain, c’est le leitmotiv du GRADeS.

 

UNE ORGANISATION EN COHÉRENCE AVEC LES ENJEUX

 

Pour cela, dans les faits, Pulsy a adapté l’organisation de ses 93 agents.

Première illustration : la co-direction de la structure (voir article suivant). Jonathan Lotz et Olivier Croissant ont souhaité mettre en œuvre une organisation bicéphale pour couvrir un maximum de problématiques et garder notamment l’aspect humain.

« Olivier Croissant est orienté vers les questions techniques, de ressources humaines et de management. Je suis plus axé gouvernance, innovation et vision stratégique. Apporter ce panel de compétences à la direction nous semblait judicieux pour aller plus loin dans nos projets et embarquer le plus d’acteurs possibles. »

Embarquer le plus d’acteurs possibles, c’est justement l’un des objectifs phares des équipes. Avec plus de 2 500 utilisateurs de Parceo (service de coordination de Pulsy, voir l’article sur le sujet), près de 175 000 acteurs de santé référencés dans son annuaire et 6 millions de patients pris en charge, Pulsy doit sans cesse s’adapter pour faire remonter les besoins des acteurs de terrain au plus vite et au plus près des réalités. C’est la raison pour laquelle un maillage territorial a été mis en place.

Des agents sont en contact quotidien avec les structures de santé et permettent de renforcer le lien avec le GRADeS et entre les divers acteurs. L’idée est de créer une synergie pour travailler ensemble et atteindre des objectifs communs, à savoir : construire et faire évoluer le système de santé par l’apport du numérique.

La lecture des articles de ce dossier devrait vous en faire la démonstration...

Marion BOIS

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