Suggéré:
Les actes mal cotés sont nombreux dans les hôpitaux. Et plus les flux patients augmentent, plus c’est le cas. Le manque à gagner pour les établissements est considérable. Pour parvenir à un meilleur codage des actes sans empiéter sur le temps médical des soignants, un maximum d’informations doit être réuni dans le dossier patient.
UNE SOLUTION CRÉÉE PAR LES HOSPITALIERS POUR LES HOSPITALIERS
La société Sclépios propose deux modules : le module Urgences, pour valoriser financièrement les UHCD (Unités d’Hospitalisation
de Courte Durée) et le module SMR, pour valider les codages et éviter les indus. L’outil est né de la prise de conscience de
terrain de l’urgentiste Dr Andréï Galindo, au centre hospitalier du Cateau-Cambrésis. « Dans notre activité, j’ai pu constater le temps perdu à la cotation des actes. Bien souvent, il nous faut réécrire des informations qui sont déjà présentes dans le dossier patient.
Et, en parallèle, le manque à gagner pour les établissements est conséquent, et peut atteindre jusqu’à une centaine d’euros d’actes qui ne sont pas correctement facturés par patient » Au total, pour 19 000 passages aux urgences par an, 500 000 euros supplémentaires ont été facturés au Centre hospitalier du Cateau Cambresis. Une somme qui s’alourdit encore dans des structures plus importantes.
Avec l’utilisation de Sclépios, la facturation des forfaits UHCD a augmenté de 30% dans l’établissement.
COMPLÉTER, CENTRALISER, ET VALIDER LES INFORMATIONS
« Pour avoir une cotation précise et une rémunération optimisée, la clé de voûte est l’apport d’informations les plus complètes et
précises possibles au dossier, souligne Rémi Moreau, directeur de la stratégie chez Sclépios IA. C’est la vocation de tous les modules que nous mettons à disposition de nos clients. » Pour cela, l’outil s’appuie sur l’expérience de terrain de l’urgentiste Dr Andréï Galindo.
« Nous évoluons en fonction du ressenti de nos utilisateurs, pourproposer des solutions les plus concrètes possibles. »
Cotation des forfaits hospitaliers, identification des actesmédicaux et paramédicaux, suggestion de codage selon la nomenclature de la CCAM.…Aux urgences, la solution vise à augmenter le nombre de passages cotés et donc éviter les sous-cotations. Une valorisation de
l’activité non négligeable car le financement des urgences repose en partie sur les cotations d’UHCD.
Côté SMR, les équipes de Sclépios IA sont parties d’un constat. Les DIM (Départements d’Information Médicale) peinent à valoriser
cette activité de façon séquentielle (bilans hebdomadaires par exemple) car l’information est souvent parcellaire. « En récupérant toutes les données disponibles sur le dossier patient, notre IA résume tout ce qui a été fait autour d’un patient, par spécialité et par praticien », détaille Rémi Moreau. Elle fournit ainsi une vision exhaustive des actes prodigués pour une cotation au plus juste. Cet aspect participe également à l’équilibre financier des établissements, d’autant que la CCAM vérifie la qualité et la complétude des dossiers de SMR pour ses remboursements. En cas d’erreur, la caisse facture les actes en indus. Des redressements qui peuvent se chiffrer à plusieurs millions d’euros pour certaines structures... « Nous sommes les seuls à avoir ce positionnement de spécialistes des urgences et du SMR », rappelle Rémi Moreau.
Afin d’aller encore plus loin, l’éditeur lance une nouvelle levée de fonds. De quoi développer de nouveaux outils, toujours avec le soutien de médecins et d'urgentistes qui sont au capital de l'entreprise.
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